L'architecture de l'église de Saint-Sauveur
Publié par Sandrine le 22/05/2002 (434 lus)
Construite au XVII ème siècle l'église de Saint-Sauveur est un des témoins les plus significatifs de la permanence des dispositions médiévales dans l'architecture religieuse classique en Bretagne occidentale. De plan rectangulaire terminé par un chevet à pans avec pénétration de toitures de type «BEAUMANOIR», l'église possédait une très belle charpente à chevrons formant ferme de type médiéval dont seule la décoration sculptée évoquait l'époque de sa construction.
Le mobilier quant a lui était de style classique.
Le 1er mai 1992 un violent incendie a détruit la totalité des charpentes et du mobilier. Les énormes quantités d'eau déversées et la poussée des charpentes en feu ont alors provoqué l'effondrement des trois quarts des arcs et piles du bas- côté nord. Léglise restera à l'état de ruine pendant plus de 6 ans.
Un premier projet de restauration proposait une restitution à l'identique des dispositions architecturales de l'édifice. Les contraintes budgétaires necessitèrent l'étude d'autres solutions dont la démolition-reconstruction.
Le choix final fut celui d'une restauration du volume de l'édifice à l'identique grâce à des matériaux et des techniques simples mais durables.
Le beau volume ainsi restauré nécessitait une quantité de lumière particulièrement étudiée. Le sculpteur Gérard Lardeur fut choisi après un appel d'offre avec esquisse sur un projet qui, tout en restant dans une épure économique limitée, proposait un traitement fort de la lumière et une véritable présence des vitraux dans les trois dimensions.
Le contraste ainsi obtenu entre une architecture relativement classique dans la région et une oeuvre d'art contemporaine affirmée, symbolisera la renaissance de l'édifice dont l'incendie avait généré un véritable traumatisme pour la population de Saint-Sauveur.
Daniel LEFEVRE
Architecte en Chef des Monuments Historiques.
*Les BEAUMANOIR étaient une famille de contructeurs onginaires de Plougonven. Philippe BEAUMANOIR a su jouer avec les éléments architecturaux (pignons, flèches, tourelles l'escalier) et aussi la matière (granit) pour créer une architecture qui lui était propre. elle se distingue par deux innovations : le clocher-mur et labside à noues multiples. Le chevet construit par Philippe BEAUMANOIR est aussi une réponse nouvelle au traitement des absides, au maître-autel, où était recherchée la forme en cul-de-four (demi-coupole) qui symbolise le Ciel, la lumière, symbole de la présence divine qu'il obtient en multipliant les baies, et la grandeur obtenue par l'effet architectural des trois pignons juxtaposés.
Le mobilier quant a lui était de style classique.
Le 1er mai 1992 un violent incendie a détruit la totalité des charpentes et du mobilier. Les énormes quantités d'eau déversées et la poussée des charpentes en feu ont alors provoqué l'effondrement des trois quarts des arcs et piles du bas- côté nord. Léglise restera à l'état de ruine pendant plus de 6 ans.
Un premier projet de restauration proposait une restitution à l'identique des dispositions architecturales de l'édifice. Les contraintes budgétaires necessitèrent l'étude d'autres solutions dont la démolition-reconstruction.
Le choix final fut celui d'une restauration du volume de l'édifice à l'identique grâce à des matériaux et des techniques simples mais durables.
Le beau volume ainsi restauré nécessitait une quantité de lumière particulièrement étudiée. Le sculpteur Gérard Lardeur fut choisi après un appel d'offre avec esquisse sur un projet qui, tout en restant dans une épure économique limitée, proposait un traitement fort de la lumière et une véritable présence des vitraux dans les trois dimensions.
Le contraste ainsi obtenu entre une architecture relativement classique dans la région et une oeuvre d'art contemporaine affirmée, symbolisera la renaissance de l'édifice dont l'incendie avait généré un véritable traumatisme pour la population de Saint-Sauveur.
Daniel LEFEVRE
Architecte en Chef des Monuments Historiques.
*Les BEAUMANOIR étaient une famille de contructeurs onginaires de Plougonven. Philippe BEAUMANOIR a su jouer avec les éléments architecturaux (pignons, flèches, tourelles l'escalier) et aussi la matière (granit) pour créer une architecture qui lui était propre. elle se distingue par deux innovations : le clocher-mur et labside à noues multiples. Le chevet construit par Philippe BEAUMANOIR est aussi une réponse nouvelle au traitement des absides, au maître-autel, où était recherchée la forme en cul-de-four (demi-coupole) qui symbolise le Ciel, la lumière, symbole de la présence divine qu'il obtient en multipliant les baies, et la grandeur obtenue par l'effet architectural des trois pignons juxtaposés.
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